Amir revient en force avec son nouvel album
Amir multiplie les surprises pour son grand retour. Quatre ans après « Ressources », avec plus de 200.000 ventes grâce aux hits « Rétine » et « Ce soir », l’artiste dévoilera ce vendredi son quatrième opus « C amir ». Cet album revêt une importance particulière pour Amir, marqué par des épreuves personnelles, notamment la perte de sa mère Carmi. « J’ai longtemps été incapable de créer. J’ai tout encaissé, attendant le moment propice pour évacuer ces émotions. Quand cela est arrivé, j’ai ressenti une immense libération. Tout est sorti rapidement et intensément » confie le chanteur à Pausemusicale, affirmant avoir créé « 35 chansons en 10 jours ». Son single « Sommet » a été un succès cet été, notamment grâce aux JO. Maintenant, c’est « Supernova » qui fait parler de lui.
Un titre poignant sur l’actualité
La chanson « Supernova » évoque l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre. Amir y raconte la tragédie du festival de musique Nova en Israël, où 364 personnes ont perdu la vie. Sur une mélodie entraînante co-composée avec Nazim Khaled et Stav Beger, Amir se met dans la peau des festivaliers soudainement plongés dans l’horreur. « Avec toi je me sens seul au monde / Il y a plus mes amis à côté / On voulait juste faire la fête / Courez, courez / On voulait juste faire la fête / Courez, courez / Je crois qu’on s’embrassera plus tard / Courez, courez / Il n’est plus l’heure de faire la fête / Pour s’embrasser, il est trop tard » chante Amir, accompagné d’une alarme en fond sonore. La chanson se termine par une voix qui clame « La musique doit toujours être un endroit sûr ».
« Ce serait criminel de se taire »
Amir, au micro de Pausemusicale, s’exprimait sans ambages : « Je me contrefous que cette chanson divise. Le conflit dure depuis 76 ans. Des jeunes allaient danser, et ils se retrouvent attaqués par des missiles et des terroristes. Si on a été outrés par le Bataclan, on doit l’être ici aussi ». Pour lui, « Supernova » raconte le passage brutal de l’utopie du bonheur à l’horreur absolue. Cette attaque terroriste, filmée, il la décrit comme une « pornographie de l’horreur ».
Un message fort sur les réseaux sociaux
Sur Instagram après le 7 octobre, Amir, interprète de « Complémentaires », avait partagé son expérience sous « une pluie de roquettes » à Tel-Aviv : « Israël ne peut jamais baisser la garde. Se relâcher, c’est disparaître. Ces derniers jours nous l’ont rappelé de la plus violente des manières. Ces actes inhumains sont perpétrés par le Hamas sur des civils innocents ».
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