Les reprises musicales les plus improbables
Qu’est-ce qu’une reprise improbable ?
Dans le milieu musical, une reprise improbable est un étonnant mélange de choix audacieux et parfois déroutants. Elle se caractérise par des artistes qui osent s’aventurer hors de leur zone de confort pour revisiter des titres d’un genre différent du leur, ou même des chansons cultes dans un style totalement inattendu. Parfois, ces essais sont applaudis pour leur audace et leur créativité, mais souvent ils sont moqués pour leur manque d’authenticité musicale.
Exemples notoires de reprises improbables
Parmi les cas les plus marquants de l’histoire récente, on peut citer :
- Nirvana reprenant « The Man Who Sold the World » de David Bowie : Un groupe grunge emblématique reprenant un maître du glam rock a surpris beaucoup à l’époque. Pourtant, la version live enregistrée lors du MTV Unplugged est aujourd’hui considérée comme un grand moment de musique.
- Celine Dion interprétant « You Shook Me All Night Long » d’AC/DC : Lors d’un concert à Las Vegas en 2002, la diva canadienne a repris ce classique du hard rock sur une chorégraphie endiablée. Le résultat fut… déconcertant.
- William Shatner chantant « Rocket Man » d’Elton John : L’acteur de Star Trek a livré une performance parlée plus que chantée du tube d’Elton John lors des Science Fiction Film Awards en 1978. La prestation est restée dans les annales pour son originalité déroutante.
Avec ces exemples, il devient évident que le monde des reprises musicales n’est pas exempt d’étrangeté. Après un tel voyage au pays de l’insolite, tournons-nous désormais vers des reprises moins réussies, notamment les mauvaises interprétations françaises de hits américains.
Les pires reprises françaises des tubes américains
Quand la traduction ne suffit pas…
Reprendre un tube international est souvent vu comme une manière sûre de capter l’intérêt du public. Cependant, quand il s’agit de traduire et d’adapter des chansons anglophones à la langue française, le résultat peut parfois être catastrophique. Entre adaptations littérales maladroites et tentatives de faire rimer l’intraduisible, certaines reprises ont choqué plus qu’elles n’ont séduit.
Les plus gros échecs français
Nous pouvons citer quelques exemples marquants :
- « Comme d’habitude » revisitant « My Way » : Bien que cette version française soit antérieure à la version anglaise popularisée par Sinatra, la comparaison est inévitable et ne joue pas forcément en faveur de Claude François.
- « Et si tu n’existais pas » par Joe Dassin et « If You Do Not Exist » : Reprise littérale de la chanson française par un artiste inconnu, le manque de finesse dans la traduction rend cette version anglaise particulièrement désastreuse.
Avec ces erreurs notoires en tête, il est difficile de ne pas s’interroger sur les critères qui font qu’une reprise est considérée comme un échec. Pour cela, nous allons nous intéresser aux grands ratés des années 2010.
Les grands ratés des années 2010
Les reprises qui nous ont fait grincer des dents
Ces dernières années ont fourni leur lot de tentatives malheureuses dans le domaine des reprises musicales. Certaines se sont révélées véritablement calamiteuses, provoquant l’émoi du public et une avalanche de critiques.
Inventaire non-exhaustif des pires méfaits
| Artiste | Titre original | Titre repris |
|---|---|---|
| Miley Cyrus | « Smells Like Teen Spirit » (Nirvana) | « On a Plane » |
| Kanye West | « Bohemian Rhapsody » (Queen) | « Mama » |
| Taylor Swift ft. Mumford & Sons | « All Too Well » | « I Knew You Were Trouble » |
Que ce soit par des choix artistiques discutables ou un manque de respect évident pour l’œuvre originale, ces reprises sont entrées dans l’histoire pour de mauvaises raisons. Mais ne restons pas sur une note négative et rétablissons l’équilibre avec quelques reprises étonnantes ou cultes.
Reprises étonnantes ou cultes : un top 10
De la surprise à l’admiration
Il existe heureusement des reprises qui ont su créer la surprise tout en respectant l’original. Ces titres, souvent inattendus, ont marqué les esprits par leur audace et leur qualité.
Dix reprises qui valent le détour
- « All Along the Watchtower » (Bob Dylan) repris par Jimi Hendrix : Une version rock électrifiée d’un classique folk. La performance de Hendrix est tellement mémorable que nombreux sont ceux qui pensent qu’il s’agit de la version originale.
- « Hallelujah » (Leonard Cohen) repris par Jeff Buckley : Buckley a apporté une nouvelle dimension à ce morceau déjà culte, offrant une interprétation bouleversante.
Maintenant que nous avons exploré le spectre complet des reprises musicales, des plus désastreuses aux plus brillantes, il est temps de se demander pourquoi certaines reprises sont-elles si mauvaises ?
Pourquoi certaines reprises sont-elles si mauvaises ?
Le défi de la reprise
Faire une reprise est un exercice périlleux. Il faut non seulement respecter l’œuvre originale, mais aussi apporter sa propre touche pour ne pas tomber dans la simple imitation. De plus, il est nécessaire d’avoir une bonne compréhension du morceau et de ses subtilités pour le réinterpréter avec justesse.
Les erreurs à éviter
Plusieurs facteurs peuvent conduire à une mauvaise reprise :
- L’imitation : Copier sans apporter sa propre originalité peut donner l’impression d’un manque de créativité et d’authenticité.
- La méconnaissance du morceau original : Si on ne comprend pas les nuances et les subtilités de la chanson que l’on reprend, il y a un risque réel de passer à côté du message ou de l’énergie du titre.
- Un manque de technique ou d’adaptation : D’autres artistes peuvent être tentés par des chansons qui sont au-delà de leurs capacités vocales ou instrumentales, ou bien ils peuvent essayer d’intégrer leur style propre dans un genre qui ne s’y prête pas forcément.
C’est donc tout un art que de réussir une reprise musicale. Alors que certaines font grincer des dents, d’autres marquent les esprits et deviennent quasiment indissociables de l’original.
Les meilleures reprises qui ont marqué les esprits
Quand la reprise surpasse l’original
Parfois, une reprise réussit à capter l’essence de l’original tout en y apportant une nouvelle dimension. Ces reprises, qui surpassent parfois même leur modèle, laissent une marque indélébile dans le paysage musical et font preuve d’un véritable talent artistique.
Les reprises inoubliables
Certains exemples sont entrés dans l’histoire :
- « I Will Always Love You » (Dolly Parton) repris par Whitney Houston : Whitney a su transformer cette ballade country en un hymne de la pop mondiale.
- « Nothing Compares 2 U » (Prince) repris par Sinéad O’Connor : La version émouvante de Sinéad a fait d’une chanson relativement méconnue un hit international.
Ainsi se termine notre tour d’horizon des pires et des meilleures reprises de chansons cultes. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, chaque reprise est le reflet d’un moment musical unique et nous rappelle que la musique est un art vivant, constamment revisité et réinventé.
- Spotify Wrapped 2025 : voici la date exacte à laquelle vous pourrez découvrir votre rétrospective musicale - 16/11/2025
- L’erreur fatale que tout le monde fait avec ses « Découvertes de la semaine » sur Spotify - 16/11/2025
- Le top 10 des chansons françaises que tout le monde connaît par cœur - 16/11/2025
En tant que jeune média indépendant, Pause Musicale a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !



