Gims enflamme la toile avec « Shaolin » malgré la polémique

Le rappeur Gims, déjà auréolé de succès avec ses précédents hits, revient sur le devant de la scène avec son dernier titre « Shaolin ». Cependant, le clip de ce morceau, qui s’inspire visiblement de la culture asiatique, suscite des réactions contrastées parmi le public.

Un retour triomphal sur les charts

Après une période moins fructueuse avec ses albums « Le fléau » et « Les dernières volontés de Mozart », Gims semble avoir retrouvé la recette du succès. Ses titres « Spider », « Sois pas timide » et « Ciel » ont tous pris d’assaut la première place des classements musicaux en France, relançant ainsi les ventes de son EP « Le nord se souvient », qui a atteint 140 000 exemplaires vendus. Un exploit qui conforte Gims dans sa position de leader du rap hexagonal.

Un clip sous le feu des critiques

Le clip de « Shaolin », qui a fait son apparition sur YouTube, met en scène Gims dans un décor asiatique, vêtu d’un kimono et d’un chapeau pointu, ce qui a valu au rappeur des accusations d’appropriation culturelle de la part de certains internautes. Cette controverse n’est pas sans rappeler celle qui avait entouré la prestation de Nicki Minaj en 2018. Malgré cela, la vidéo a cumulé plus de 200 000 vues en une seule journée et atteint la 20ème place des tendances musicales.

Une collaboration réunionnaise à l’honneur

À la production de « Shaolin », on retrouve le talentueux compositeur réunionnais Nicolas M’Tima, alias « Nikooo Prod ». Fier de cette collaboration, il considère ce projet comme un pont entre ses racines réunionnaises et son expérience parisienne, tout en contribuant à exporter le savoir-faire musical de son île natale.

Bien que la polémique autour de « Shaolin » ne semble pas s’essouffler, elle n’entrave pas la dynamique de Gims, qui prévoit déjà la sortie de son prochain single « Baby » pour le 21 février. En attendant, le public reste divisé entre admiration pour sa créativité musicale et critiques sur ses choix artistiques, laissant entrevoir de nouvelles discussions sur l’appropriation culturelle dans l’industrie musicale.